La ferveur était palpable chez le public. Certains faisant déjà la queue pour s'assurer une place de choix pour admirer leurs idoles. Les spectateurs, composés principalement de jeunes, représentaient le reflet même du concert. A 19 heures, comme prévu, la première partie a été assurée par une sélection d'artistes locaux qui ont su mettre l'ambiance. Alors que l'horloge affichait presque 22 heures, la tension était à son comble. Le moment tant attendu était enfin arrivé. Lorsque les lumières se sont éteintes, des cris de joie ont retenti dans tout le stade. Tayc et Dadju ont fait leur entrée sur scène, captivant immédiatement leurs fans. Ils ont débuté avec un titre extrait de leur album commun, intitulé « L'héritage », chanté à l'unisson par un public connaissant par cœur les paroles. L’émotion était telle que certains spectateurs en pleuraient, témoignant de l'impact que les artistes avaient sur eux.
Tayc, véritable showman, a envoûté la foule avec ses pas de danse et son charisme, tandis que Dadju l'accompagnait avec sa voix puissante. A 23 heures, alors qu'ils s'apprêtaient à conclure le concert, une image touchante a marqué les esprits : les deux artistes, s'enroulant dans le drapeau malagasy, ont montré leur respect et leur affection pour le pays. Ce geste a suscité une vague d'applaudissements et d'émotions parmi les spectateurs. Le concert de Tayc et Dadju a une fois de plus confirmé que la musique transcende les frontières, unissant les générations et les cultures au sein du stade Barea. Les adolescents, jeunes et moins jeunes, ont démontré leur passion pour la musique urbaine lors de cette soirée mémorable, prouvant ainsi qu’à travers l'art, nous sommes tous unis.
Si.R