Publié dans Culture

Stade Barea de Mahamasina - Tayc et Dadju offrent un concert monumental 

Publié le lundi, 14 octobre 2024

Le duo explosif Tayc et Dadju a enflammé vendredi soir le stade Barea de Mahamasina, lors de sa tournée internationale baptisée « L'héritage ». La soirée a été tout simplement remarquable, reflétant l'engouement et l'énergie débordante des milliers de fans présents. Dès l'après-midi, le centre-ville s'est animé avec une foule de jeunes se dirigeant vers le stade. Les environs du Bazar, lieu de rendez-vous privilégié pour les adeptes de la musique urbaine, étaient particulièrement fréquentés. Au fur et à mesure que la soirée approchait, des groupes d’adolescents discutaient, entourés de bouteilles de bière, impatients de vivre ce moment tant attendu. 

La ferveur était palpable chez le public. Certains faisant déjà la queue pour s'assurer une place de choix pour admirer leurs idoles. Les spectateurs, composés principalement de jeunes, représentaient le reflet même du concert. A 19 heures, comme prévu, la première partie a été assurée par une sélection d'artistes locaux qui ont su mettre l'ambiance. Alors que l'horloge affichait presque 22 heures, la tension était à son comble. Le moment tant attendu était enfin arrivé. Lorsque les lumières se sont éteintes, des cris de joie ont retenti dans tout le stade. Tayc et Dadju ont fait leur entrée sur scène, captivant immédiatement leurs fans. Ils ont débuté avec un titre extrait de leur album commun, intitulé « L'héritage », chanté à l'unisson par un public connaissant par cœur les paroles. L’émotion était telle que certains spectateurs en pleuraient, témoignant de l'impact que les artistes avaient sur eux. 

Tayc, véritable showman, a envoûté la foule avec ses pas de danse et son charisme, tandis que Dadju l'accompagnait avec sa voix puissante. A 23 heures, alors qu'ils s'apprêtaient à conclure le concert, une image touchante a marqué les esprits : les deux artistes, s'enroulant dans le drapeau malagasy, ont montré leur respect et leur affection pour le pays. Ce geste a suscité une vague d'applaudissements et d'émotions parmi les spectateurs. Le concert de Tayc et Dadju a une fois de plus confirmé que la musique transcende les frontières, unissant les générations et les cultures au sein du stade Barea. Les adolescents, jeunes et moins jeunes, ont démontré leur passion pour la musique urbaine lors de cette soirée mémorable, prouvant ainsi qu’à travers l'art, nous sommes tous unis.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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